Notre refuge

Voila on est lundi matin et Sandy est rendu au nord de là ou nous sommes.  Encore beaucoup de vent, mais le pire est passé.  Après la pluie le beau temps et c'est ce qu'il nous annoncent pour mercredi.  Dès qu'il arrêtera de pleuvoir, on prendra des photos de là ou nous sommes pour vous montrer comment nous sommes bien protégé dans cette enclave.

Broad Creek et Sandy

Elizabeth City

Quelle belle journée passée dans cette ville accueillante.  Au programme, lavage, épicerie, remplir un réservoir de propane et bureau de poste.  Eh oui la routine habituelle.  C’est notre maison pour quelques temps.   Les gens sont tellement accueillant qu’ils ont été faire remplir la bouteille de propane pendant que l’on était parti au bureau de poste en vélo.  Le soir venu,  nous allons souper à un charmant resto pas trop loin et Johanne va voir une comédie musicale, La Mélodie du Bonheur.  C’est l’avant première et elle revient enchantée de sa soirée. 

 Pungo river  (25 octobre)

Au départ de Elizabeth city, il y a un peu de brouillard.  Nous avons droit à tout un lever de soleil qui nous annonce une très belle journée.  Nous ne sommes pas les seuls à partir pour aller se réfugier un peu plus au sud, histoire d’être un peu plus à l’abri de Sandy qu’ici à Elizabeth city.

En chemin, nous devrons faire ouvrir un pont qui nous donnera accès à Alligator river.  Nous avions prévu arrêter à l’entrée du canal qui nous conduira à Pungo River.  Comme il fait beau et qu’il n’est que 14 :00, nous décidons de continuer et de faire les quelques 20 miles qui nous séparent de Pungo River.

Arriver à notre ancrage, il n’ya que deux autres bateaux.  Quelques autres voiliers se joindront à nous pour la nuit.  Petite rencontre sur Wind Spirit et retour au bateau pour le souper et un gros dodo bien mérité.

 Broad Creek (26 octobre)

Ayant entendu parler qu’il y avait une très belle marina dans cette baie, nous décidons de continuer notre route encore plus au sud.   Ça semble être un endroit hyper bien protégé pour laisser passer Sandy.  Donc, départ tôt avec de la brume qui se dispersera rapidement.  On pourra aussi en profiter pour ouvrir un peu le génois.    Notre passage dans le Pamlico sound se fait avec des vents d’environ 15 knt.  On constate que la vague se lève très rapidement dans ce coin.  À notre arrivée dans l’entrée de la baie, on se demande ou peut bien être cette marina.  On ne la voit pas du tout.  Peu d’eau, 8 à 9 pieds, on fait bien attention de suivre les bouées, peu nombreuses.   Puis, comme par hasard on voit un passage très bien balisé.  On le prend mais on ne voit toujours pas la marina, même si pendant tout ce temps on est en contact avec le maitre de port.  Finalement, on l’apercoit.   On nous dirige vers notre quai qui nous accueillera pour plusieurs jours,  histoire de laisser passer Sandy.  Pour plus de détail sur la marina : http://www.riverdunes.com

Dismal Swamp Canal a Elizabeth City

On quitte le quai du centre d’information du Dismal swamp canal en pensant que l’écluse se faisait à 9hres comme écrit dans nos guides.  Mais comme il n’y avait pas de bateaux en direction du Nord, ils ont éclusés ceux qui étaient la à 8h30.  On a donc attendu 1h30 à l’écluse, mais attendre a l’écluse ou au quai c’est pas mal pareil quoi….

On quitte enfin l’écluse pour la suite de la rivière qui nous mène à Elizabeth City.  Par moment on avait l'impression d'être sur un green de golf tellement l'eau etait verte. Courbe après courbe, souche après souche on arrive enfin à Elizabeth city.  L’accueil de cette municipalité est extraordinaire.  Quai gratuit, Rose pour les dames et petit vin fromage.  Ils nous expliquent leur ville, les services etc.  Que c’est plaisant.  Plusieurs villes pourrait  prendre exemple sur celle-ci.   

Un peu plus vers le sud

Eh oui! On a avancé de seulement 17 miles aujourd’hui.  Dans un premier temps, pour l’instant rien ne presse parce qu’au point de vue assurance faut pas aller trop vite et dans un second temps on attendait nos amis Lyne et Alain de Laissez-Aller.  Donc, nous nous sommes rendus tranquillement au centre d’information du Dismal Swamp Canal.  Mais le lecteur de carte nous met à terre quand on est dans l’eau…..

Tranquille, tranquille.  Pas de pont victoria a coté de nous pour la nuit.   On a traversé la frontière entre la Virginie et la Caroline du Nord. Yeah….

Mais beaucoup de bateau.  Juste pour vous dire, nous sommes accostés au quai et nous avons deux autres bateaux à notre épaule.  En tout il y a huit bateaux au quai. 

On n’avait pas vécu cela depuis très longtemps.  Cela était fréquent quand nous étions à Boucherville avec notre Tanzer 26.

Dismal swamp Canal

Sommes partis de Hampton tot afin de bénéficier du courant de marée.   Apres être sorti de la baie, nous prenons la direction de Norfolk.  Nous  pouvons voir de près des Portes avions et plusieurs autres navires de guerres américain.   

Puis, la fameuse bouée indicatrice du début de l’intracoastal.   Enfin on peut dire que l’on est en route pour le sud.

Notre route, pardon, rivière, nous amènera à un premier pont ouvrant.  Contact avec le pont qui nous informe qu’il ouvrira à 12H30.   A 12h25, le pont de chemin de fer qui est juste a côté ferme.  Ah non alors. On attend.  Le train fini par arriver et passer.  Tout ce que l’on espère c’est que le pont ouvre et ce même s’il est en dehors de sa cédule.  Eh oui, finalement il ouvre et on continue notre rivière.

Après quelques détours et milles nautique, on arrive à l’écluse qui nous ouvrira les portes du Dismal swamp canal.  On fait l’écluse et on décide de passer la nuit juste après le pont.  Tout près il y a de tout ou presque.  Aujourd’hui on attendra nos amis Lyne et Alain de Laissez aller et on passera une nuit moins mouvementée (on l’espère) au centre d’information du Dismal Swamp Canal.

  

Solomon’s Island a Deltaville  (2012-10-16)

Départ très tôt le matin, car nous avions près de 60 miles nautiques à parcourir.  Comme nous voulions arriver de clarté, nous avons navigué à la voile et moteur un bon bout de temps.  La vague omniprésente nous obligeait à user de stratégie pour bien faire avancer le bateau. 

Finalement, nous approchons de Deltaville.  Comme l’entrée de cette baie est un passage en S  étroit et peu profond , nous prenons tout notre temps.  De plus nous sommes à la marée basse,  alors encore moins de fond disponible sous la quilles.  Certains endroit faut coller la bouée coté tribord et d’autre sur le bâbord.  Mais nous finissons par entrer dans une belle petite baie.  Nous serons bien protégés pour se reposer.  L’ancre est jetée à 17hres.  Un petit 5 à 7 aura lieu sur le bateau Vomo, Lise et Benoit qui sont à Deltaville depuis 2 mois pour préparer le bateau pour un grand voyage de cinq ans. 

Le lendemain, Normand, accompagner de André (Wind Spirit), ira aider Benoit dans ses travaux.  Johanne ira se promener tranquillement dans le voisinage, question de repérer  les endroits de ravitaillement, et faire le lavage.  Ce sera par la suite des journées de repos et de travaux divers en attendant que la fenêtre météo s’ouvre pour nous afin que Norfolk nous accueille.  Nous en profiterons également pour prendre un dernier souper en compagnie de Coulicou sur Laissez-Aller .   Nous leur souhaitons bon voyage par la mer jusqu’aux îles Vierges.  En espérant  de tout cœur que nos chemins se croisent à nouveau.

Deltaville  à Norfolk (2012-10-20)

Après 4 jours passés à Deltaville, nous sommes impatients de reprendre la mer pour atteindre Norfolk (Hampton).  Trois bateaux, dont Coulicou, Wind Spirit et nous, avons décidé de partir aux petites heures question de profiter du courant de marée favorable.    Nous arrêterons une nuit à Hampton, la destination de Coulicou, qui eux partiront de cet endroit vers le 1 novembre pour se rendre directement aux Iles Vierges.  Une navigation des plus agréables de près de 6 heures nous amène à Hampton.  Un dernier 5 à 7 avec Coulicou (Pierre et Françoise) sur Wind Spirit ( Sabine et André) nous permettra de leur souhaiter une belle et bonne traversée.

Durant la journée, Johanne a mis à l’eau une ligne à pêche afin de tester sa chance.  Malheureusement, les petits poissons ont dédaignés l’appât.  Mais ce n’est que partie remise.